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Ibrahim Moussa Illagamo

Ibrahim Moussa Illagamo

 

La communauté musulmane du Niger  a célébré ce mardi 9 avril 2024 la fête de l’Aïd El Fitr communément appelée fête de ramadan. 

Ils étaient des milliers des fidèles qui ont pris d’assaut les mosquées dans les villes et villages du Niger pour effectuer les deux (2) raka’a de cette prière qui marque la fin du mois sacré de ramadan et le début du mois de Chawal.

A Niamey, la capitale, c’est dès huit (8) heures que certaines mosquées ont fait le plein des fidèles musulmans chacun vêtu de ses plus beaux habits tel que recommandé par la religion musulmane.

Au niveau de la grande mosquée de  Niamey, lieu de prière, préféré des officiels, l’ambiance était la même avec la présence de nombreux fidèles parmi lesquels les plus hautes autorités et autres  personnalités civils et militaires du pays.

On notait à cet effet, la présence du Président du Conseil National pour la Sauvegarde la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani, les anciens présidents Issoufou Mahamadou, Mahamane Ousmane et Djibo Salou.

Le numéro 2 du CNSP, le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le général de corps d’armée Salifou Mody, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba, le gouverneur de la région de Niamey, le général Ousmane Abdou Harouna et les autres membres du gouvernement de la transition ont également effectué le déplacement de la grande mosquée.

Le président de l’Assemblée nationale du régime déchu et ancien Premier Ministre Seyni Oumarou et  Dr Hamid Algabid étaient aussi de la partie.

C’est en présence de tout ce beau monde que l’Imam Djibril Soumaila Karanta a dirigé la prière des deux raka’a à la fin de laquelle il a prononcé son sermon. Il a également appelé les fidèles de continuer à implorer Dieu pour que la paix et la quiétude règnent dans notre pays. Des appels à l’unité et aux prières ont d’ailleurs été lancés par des imams à travers le pays.

Après la prière, interviendra les salutations accompagnées des vœux de bonne fête et de demande du pardon mutuel entre  

Ibrahim Moussa         

A l’instar des musulmans du monde, ceux du Niger viennent d’accomplir le jeûne  du mois de ramadan de l’année hégirienne 1445 correspondant à l’année 2024. Après 29 jours d’adoration d’Allah à travers des prières, des lectures du Saint Coran et  s’abstention de s’alimenter du lever jusqu’au coucher du soleil, le mois béni de ramadan est à sa fin au Niger à partir de ce lundi 8 avril 2024. 

Le croissant lunaire qui marque la fin du ramadan a été aperçu dans plusieurs localités du pays ont rapporté plusieurs sources locales en début de soirée. Des informations qui ont été confirmées un peu plus tard dans la soirée par le Conseil Islamique a  dans un communiqué officiel lu par son Secrétaire Général sur les antennes des médias publics informé l’opinion publique nationale de l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays marquant ainsi la fin du jeûne. Ces localités sont : Bangui, commune rurale du même nom située dans la région de Tahoua, Zinder ville, Agadez, Tirozérine, Birni N’gaouré dans la région de Dosso, Mainé Soroa dans la région de Diffa et quartier Saga dans la ville de Niamey.

Suite aux témoignages venant de ces localités, le Conseil Islamique a alors déclaré la journée du mardi 9 avril 2024, 1er jour du mois de chawal et jour de la fête de l’AÏD EL FITR, communément appelée fête de ramadan.

Fin d’une polémique inutile

A partir du dimanche 7 avril 2024, une polémique s’est installée sur les réseaux sociaux concernant la fin du mois de ramadan de l’année hégirienne 1445. Selon certains ‘’savants’’ religieux dits spécialisés dans le décompte des jours des mois islamiques, le mois de Ramadan de l’année hégirienne 1445 est censé faire 30 jours. Selon ces experts, il sera impossible d’apercevoir le croissant lunaire du mois de chawal le 8 avril 2024 correspondant au 28ème  jour du mois de ramadan. Cette même thèse a été développée également par d’autres personnes  mais sous un autre angle. Pour cette catégorie des savants qui s’appuient sur la science, l’éclipse solaire  intervenu le 7 avril dans une partie du monde plus précisément l’Amérique du nord ne permettra pas d’observer la lune au 28ème jour du mois sacré de ramadan. Ces deux hypothèses développées  par ces soit disant savants  et fortement relayées par les utilisateurs des réseaux sociaux ont semé des doutes sur les calculs du nombre de jours à jeûner. Plusieurs musulmans ont commencé à se préparer pour un 30ème jour de jeûne et cela sans tenir compte du fait que les mois du calendrier musulman font entre 29 et 3à jours.   

Loin de prendre pour argent comptant les dires de ses savants, les musulmans se sont déployés dans la recherche de la nouvelle lune au coucher du soleil.

Très vite des informations ont commencé à tomber localité par localité annonçant l’observation du croissant lunaire du mois de chawal qui annonce la fin du jeûne de ramadan mettant fin ainsi à cette polémique qui pourtant n’avait même pas sa raison d’être à partir du moment où il faut obligatoirement l’apparition de la nouvelle lune pour déclarer la fin du mois du ramadan.

Ibrahim Moussa   

Les familles GOURO Soumana à Niamey, Gueladjo, Centrafrique, Abuja, Suisse, USA et France.

Bayaro Baba Ndounga à Say, Niamey, Gueladjo, Centrafrique, Abuja, Suisse, USA et France,

Ali Diaroumeye à Niamey, Say et France,

Sidibé Toumani à Niamey,

Sidibé Tiemogo à Niamey,

Alzouma Cissé à Niamey et Say,

Ibrahima Diop au Niger, France, Sénégal, USA et Canada,

Elhadj Hama à Zinder, Niamey, Agadez,

Sidi Malik à Niamey et USA,

Kocra Assoua en Suisse et Abidjan,

Abdou Badje à Niamey et Gaya,

Chérif Amarma à Niamey, Zinder et Bilma,

Limane Barazé au Canada, France, USA et Niamey,

Bala Boubacar, Maliki Boureima, Issoufou Hamani, Boukar Abdoulaye dit Karfé, Adama Issa et Moussa Sangaré.

Les membres de l’Amicale des anciens Enfants de Troupe du Niger, Parents, amis et connaissances, ont le profond regret de vous annoncer le décès du Colonel Major à la retraite GOURO Soumana Oumarou dit Dodo. Décès survenu le Vendredi 5 Avril 2024 à Rabat, au Maroc.

L’arrivée de la dépouille mortelle est prévue dans la nuit du Mardi au Mercredi par le vol de la Royal Air Maroc à 02H15 du matin.

L’enterrement aura lieu Incha Allah le Mercredi 10 avril 2024 à 8H00 au cimetière musulman de Yantala, à Niamey.

 

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a signé le jeudi 4 avril 2024 l’ordonnance portant dissolution des conseils municipaux, conseils des villes et Conseils régionaux.

Aussitôt l’annonce faite qu’un décret a été signé le même jour par le Chef de l’Etat portant cette fois-ci nomination des administrateurs délégués.

Il a fallu plus de huit (8) mois après le coup d’Etat du 26 juillet 2023 pour que les conseils municipaux, des villes et régionaux soient finalement dissouts malgré les appels incessants d’une partie  des acteurs de la société civile qui a fait de la nomination des administrateurs délégués l’une de leurs principales revendications.

Des entités militarisées

Ces nominations qui ont concerné  105 communes sur les 266 que compte le pays, ont fait une part belle aux Forces de Défense et de Sécurité  principalement des officiers des FAN et de la  Police Nationale.

Pour plusieurs observateurs, le choix de ces femmes et hommes en uniforme pourrait s’expliquer par plusieurs raisons notamment la situation sécuritaire qui demeure préoccupante dans plusieurs localités du pays. La présence des FDS à la tête des entités décentralisées permettra également de renforcer le maillage sécuritaire car ces derniers pourront désormais changer la donne en apportant  leur touche dans la tenue des conseils départementaux de sécurité, ce cadre, à travers lequel, les autorités donnent les orientations et définissent les stratégies à adopter contre l’ennemi. Un autre atout, c’est aussi la neutralité de ces nouveaux administrateurs qui pourra conduire à la bonne gouvernance. Il n’est un secret pour personne, depuis l’avènement de la décentralisation au Niger, il y a de cela bientôt deux (2) décennies, rare sont les maires municipaux, présidents des conseils des villes et régionaux qui n’ont pas été épinglés dans leurs gestions engendrant dans la plupart des cas la dissolution de leurs conseils avant d’être poursuivis par la justice pour mauvaise gouvernance.

En attendant la poursuite des nominations à la tête des communes restantes, la militarisation des communes du Niger est diversement appréciée par les citoyens. Si certains ont apprécié la nomination des militaires à la tête des collectivités territoriales, certains estiment que les autorités doivent revoir leur copie.  Pour cette frange de la population, les FDS n’étant pas des administrateurs civils ayant reçus une formation adéquate et avec une qualification requise, il y a un risque que les lignes refusent de bouger afin d’atteindre le développement à la base, vrai mobile qui a conduit en 2004, les autorités de l’époque  à engager la décentralisation poussée qui a doté notre pays de 266 communes toutes catégories confondues.

Parmi les villes dont les nouveaux responsables sont déjà nommés figure Niamey, la capitale où le colonel Boubacar Soumana Garanké remplace Oumarou Moumouni Dogari. Ce dernier a certes eu la chance de trôner deux (2) fois sur la plus grande agglomération du Niger, malheureusement, il n’a jamais eu la chance de terminer un mandat.   

Même si pour le moment aucune raison officielle n’a été avancée par les autorités de la transition pour faire partir ces élus locaux, plusieurs citoyens considèrent que le CNSP et le gouvernement viennent d’équilibrer les choses car après avoir dissout la Constitution, toutes les institutions de la République doivent être dissoutes avec elle y compris les collectivités territoriales.

Pour rappel, en 2010 le coup d’Etat perpétré par le général à la retraite Salou Djibo contre  le régime de la 5ème République, a procédé de la même manière en remplaçant les maires présidents des conseils municipaux, président des conseils des villes et des conseils régionaux par des administrateurs délégués parmi lesquels figuraient d’ailleurs des éléments des Forces de Défense et Sécurité (FDS).

Ibrahim Moussa

La nouvelle vient de tomber ce mardi 02 avril 2024 en début de soirée, le Président Sénégalais Bassirou Diamoye Diakhar Faye a nommé Ousmane Sonko Premier Ministre. Cette nomination qui est sans grande surprise intervient quelques heures seulement après la prestation du serment du nouveau locataire du Palais de la République. Après avoir pris connaissance de leur nouveau Premier Ministre, Chef du gouvernement, les Sénégalais sont scotchés sur les médias pour entendre la liste du tout Premier gouvernement qui sera composé incessamment.

 

Larouedelhistoire.com

Depuis l’élection du Secrétaire Général et candidat des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de son pays, sa formation politique continue de faire rêver les jeunes à travers le continent et plus précisément  en Afrique francophone.

Du Sénégal en passant par la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad la Mauritanie et le Cameroun pour ne citer que ceux-là, le duel Sonko/Bassirou et leur formation politique PASTEF continuent d’impressionner la jeunesse au point où l’idée de création des formations politiques inspirées de cette jeune structure politique qui a le vent en poupe au Sénégal émerge dans les esprits et commence à faire son bonhomme de chemin.

En Mauritanie par exemple, le mouvement se poursuit avec la création du PAMTEF (Patriotes Africains de Mauritanie pour le travail, l’Ethique et la Fraternité) par le député Khally Mamadou Diallo, appelant déjà à se préparer pour l’élection présidentielle prévue le 29 juin prochain.

Au Cameroun, c’est le député Narcisse Nganchop qui annonce  la création du PACTEF (Patriotes Africains du Cameroun pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité), s’inspirant du parti politique sénégalais  PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Chez nous aussi au Niger, les jeunes continuent d’apprécier cette jeune formation politique animée par une nouvelle génération des acteurs  qui en une décennie ont pu imposer leur formation politique dans la société sénégalaise qui pourtant regorge plus d’une centaine de partis politiques. Le PASTEF a aujourd’hui gagné les cœurs des sénégalais au point où le parti a enregistré  une victoire éclatante lors de la présidentielle du 24 mars dernier.

Il est très facile de lire sur les réseaux sociaux et autres plateformes des jeunes qui s’interrogent si le Niger pourrait aussi avoir ses Sonko et Bassirou pour les prochaines compétitions électorales.

Ibrahim Moussa   

Addis-Abeba, 28 mars 2024 (CEA) – Selon un rapport sur les développements économiques et sociaux récents en Afrique publié par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), les pays africains devraient dominer le top 10 des économies à plus forte croissance au monde en 2024.

Les moteurs de croissance les plus notables en Afrique en 2024 seront le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la RDC et le Rwanda.

Le Directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, à la CEA, Adam Elhiraika, a déclaré que l’Afrique est la région à la croissance la plus rapide parmi les Pays en développement après l’Asie de l’Est et du Sud en 2023, et que celle-ci poursuivrait cette tendance en 2024 et 2025.

Le rapport indique que le Niger et le Sénégal devraient connaître une croissance économique significative en raison de l’augmentation de la production et des exportations d’hydrocarbures.

La croissance au Niger sera alimentée par la relance de la production agricole – bien que vulnérable aux conditions climatiques défavorables – et par une augmentation de la production de pétrole brut, qui aura des conséquences bénéfiques sur le secteur des transports. Cependant, les récents coups d’État militaires, conjugués aux sanctions imposées par les blocs régionaux, ont perturbé l’activité économique et entraîné des coûts sociaux importants.

La croissance au Sénégal sera tirée par des projets privés et d’infrastructures en hausse. Cependant, les résidents de 15 pays africains participent aux élections cette année, y compris les élections présidentielles récemment conclues au Sénégal, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la croissance et le développement à court terme.

« La forte expansion de la Côte d’Ivoire, de la RDC et du Rwanda est attribuée à une augmentation des investissements dans les infrastructures, au développement continu du tourisme, à la bonne performance de l’industrie minière et aux avantages de la diversification économique », a déclaré M. Elhiraika.

La croissance en RDC sera alimentée par le secteur extractif grâce à l’ouverture de nouveaux gisements pétroliers, ainsi que par l’agriculture, les services et les mines, conformément à la stratégie nationale visant à stimuler les dépenses sociales et d’investissement.

La croissance du Rwanda, quant à elle, sera alimentée par la consommation et l’investissement privés, tandis que celle de la Côte d’Ivoire sera tirée par l’augmentation des investissements résultant de réformes de marché favorables à la concurrence et de l’amélioration de l’environnement des affaires dans le cadre du Plan national de développement, ainsi que par la consommation privée influencée par la baisse de l’inflation.

Le rapport montre que le continent devrait connaître une croissance de 2,8 % en 2023 à 3,5 % en 2024 et atteindre 4,1 % en 2025, principalement soutenue par les exportations nettes, la consommation privée et l’investissement fixe brut.

La croissance économique de l’Afrique reste instable et inférieure à son potentiel et au taux requis pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et les cibles de l’Agenda 2063, ce qui nécessite d’importants changements de politique budgétaire et monétaire ainsi que des efforts accrus pour remédier aux équilibres internes et externes, à l’inflation et aux problèmes de la dette.

Le rapport indique qu’en 2023, l’économie mondiale a fait preuve de résilience face à la baisse des prix de l’énergie et des produits alimentaires, à l’augmentation de la consommation en Chine et à l’amélioration de la croissance économique aux États-Unis. Les perspectives restent néanmoins incertaines, avec une dette élevée, des coûts d’emprunt en hausse, un commerce mondial faible et des risques géopolitiques croissants, qui freinent les progrès vers les ODD et les cibles de l’Agenda 2063.

« La région est confrontée à des menaces de conditions monétaires et budgétaires plus strictes et à des risques notables en matière de viabilité de la dette », a noté M. Elhiraika, ajoutant que les catastrophes climatiques en cours et les phénomènes météorologiques extrêmes continueront d’avoir des conséquences négatives sur l’agriculture et le tourisme, tandis que l’instabilité géopolitique continuera d’affecter certaines sous-régions en Afrique.

Le commerce en Afrique continue de faire face à des difficultés qui se traduisent par des sorties nettes de capitaux et des recettes d’exportation modérées, le commerce intra-africain restant relativement faible. Les exportations totales de l’Afrique sont largement concentrées sur les produits extractifs, ce qui a maintenu l’Afrique au plus bas de l’échelle des chaînes de valeur critiques.

Les tendances du développement social en Afrique sont préoccupantes, avec la montée de la pauvreté, des inégalités et du chômage qui exacerbe les défis du continent pour atteindre les ODD.

Le rapport de la CEA note que la capacité des pays africains à lutter efficacement contre la pauvreté et les inégalités est gravement limitée par le faible effet de réduction de la pauvreté de la croissance économique.

Les principales recommandations du rapport comprennent :

Pour revitaliser le commerce en Afrique, il est nécessaire de réduire les coûts du commerce en Afrique. La mise en œuvre de la ZLECAf est essentielle pour stimuler le commerce, éliminer les obstacles et promouvoir d’autres stratégies de libération du commerce.

Pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), il est nécessaire de mobiliser davantage de ressources nationales et d’introduire des mécanismes de financement innovants par le biais du renforcement des capacités, du renforcement institutionnel et de la promotion de réformes (fiscales) ; d’utiliser le numérique ; d’introduire une fiscalité environnementale ; de mettre en œuvre des mécanismes de financement innovants, tels que les échanges de dettes.

Compte tenu du nombre croissant de pays en situation de surendettement ou risquant de l’être, des mesures durables d’allègement de la dette et de restructuration sont nécessaires.

Les pays devraient mettre en œuvre des réformes structurelles visant à relancer la croissance, à renforcer la résilience et à améliorer l’efficacité des politiques budgétaires et monétaires pour contenir l’inflation.

Les pays africains devraient également tirer parti des évolutions actuelles dans le monde, notamment la transition vers les énergies renouvelables et la revitalisation de l’importance des minéraux essentiels.

 

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
Adresse électronique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Mali, Guinée, Burkina Faso et Niger voilà quatre (4) pays tous francophones de l’Afrique de l’Ouest dirigés par des juntes militaires censées remettre le pouvoir aux civils après des transitions qui en principe ne devraient pas excéder deux (2) ou tout au plus trois (3) ans conformément aux professions de foi des responsables de ces différents régimes militaires.

Plus le temps passe, plus les peuples voient l’horizon s’éloigner pour le retour des civils au pouvoir. Un constat qui commence d’ailleurs à agacer les citoyens surtout dans les pays où les militaires sont dans leur 3ème voire 4ème année de gestion des affaires publiques. C’est le cas du Mali où la boulimie du pouvoir des colonels  conduit le pays vers un vide institutionnel.   En se référant au décret pris par le Colonel Assimi Goïta en personne et sans pression aucune, la transition militaire dans ce pays devrait prendre fin le 26 mars 2024 avec l’organisation d’une élection présidentielle.

A la grande surprise des maliens, l’élection présidentielle n’a pas eu lieu et plus grave aucun décret n’a été pris par Assimi Goïta pour proroger  la durée de la transition à la même date du 26 mars 2024. Du coup, le pays tombe désormais dans un vide institutionnel selon plusieurs responsables politiques. Partant de ce constat, les partis politiques et les structures de la société civile se sont exprimés à travers une déclaration en date du 31 mars 2024 pour exiger du gouvernement de la transition l’organisation d’une élection présidentielle qui remettra le pouvoir aux civils dans un meilleur délai. Ils ont annoncé par la même occasion qu’ils feront recours à toutes les voies légales et légitimes pour le retour du pays à  l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des nations, gage de la stabilité politique et du développement durable du Mali.

Une transition sans fin, c’est ce à quoi, le général de corps d’armées Mamadou Doumbouya  veut plonger la Guinée.  Au pouvoir depuis septembre 2021, le tombeur du Pr Alpha Condé ne s’apprête pas à lâcher le pouvoir après presque trois (3) ans de magistère. Le 27 mars dernier, il a démis de leurs fonctions les présidents des conseils municipaux et des villes en autorisant les secrétaires généraux de gérer les affaires courantes en attendant la nomination des administrateurs délégués.

Le lendemain de cette décision, le nouveau Premier Ministre de la transition nommé tout récemment annonçait le 28 mars 2024, la prolongation de la transition sans pour autant préciser cette fois-ci sa durée pour motif que le temps n’a jusque-là pas permis d’achever toutes les réformes nécessaires avant la remise du pouvoir aux civils.

Les signes avant-coureurs au Sahel

La création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) le 16 septembre 2023 et la sortie de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 31 janvier 2024 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger  ont constitué des signes annonciateurs pour les militaires de rester au pouvoir.  

Si au Mali, la volonté des colonels de s’incruster au pouvoir ne souffre d’aucune ambiguïté, chez les deux autres membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à savoir : le Burkina et le Niger les signes avant-coureurs  sont aussi là. On entend çà et là et surtout sur les réseaux sociaux, pas d’élections avant le retour de la sécurité dans ces pays ; ce même argument développé par Assimi Goïta et ses amis colonels juchés sur la colline de  koulouba.

Le capitaine Ibrahim Traoré n’entend même pas parler d’un quelconque retour à l’ordre constitutionnel normal au Burkina Faso. Au pays des hommes intègres critiqué la transition est synonyme d’un crime de lèse-majesté. Tous se qui se sont hasardés à dénoncer les insuffisances ou la mauvaise conduite de la transition sont convoyés manu-militari sur les théâtres des opérations avec  statuts des Volontaires de la Patrie (VDP), cette milice créée localement par les populations elles-mêmes pour organiser leur défense face aux terroristes.

Au Niger, dernier pays à rejoindre le club, le retour à l’ordre constitutionnel normal semble être renvoyé aux calendes grecques. Lors de ces deux (2) premières sorties médiatiques, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le général de brigade Abdourahamane Tiani a laissé entendre que la transition n’excédera pas trois (3) ans. Sauf que ces deux adresses du président Tiani à ses concitoyens étaient intervenues pour la première avant l’avènement de l’AES et pour la seconde avant le retrait du Niger de la CEDEAO.

Sa toute dernière sortie médiatique en date du 13 février 2024, l’homme fort de Niamey n’a même daigné prononcer un mot sur la durée de la transition. Aborder cette question permettra aux nigériens  de savoir s’il campait toujours sur la durée ne dépassant pas les trois (3) ans ou s’il envisage une durée un peu plus longue. Le black-out total sur cette question commence à semer de doute au niveau de l’opinion publique sur la possibilité d’un éventuel retour à l’ordre constitutionnel.  La situation politique qui prévaut actuellement dans le pays où malgré la levée des sanctions économiques de la CEDEAO, aucune avancée n’a été enregistrée dans la mise en place des autres institutions de la transition tels que le Conseil National de Transition ou parlement de la transition, l’Observatoire Nationale de la Communication voire même les assises nationales dont la tenue a été annoncée aux premières heures de l’avènement du CNSP commence à interpeller la conscience de certains citoyens. C’est le cas de Transparency international section du Niger qui dans une déclaration a lancé un appel aux citoyens pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel.  

Selon certaines indiscrétions, la délégation américaine de haut niveau qui a  séjourné tout récemment dans notre pays aurait demandé un calendrier pour un retour à l’ordre constitutionnel, une demande qui n’a pas plus au pouvoir de Niamey et aurait accélérer d’ailleurs la dénonciation des accords militaires avec le pays de l’oncle Sam. 

Vers la fin des transitions militaires en Afrique Centrale  

Lorsqu’en Afrique de l’Ouest les régimes militaires veulent s’éterniser au pouvoir, les lignes semblent bouger en Afrique Centrale.

Après trois (3) ans de transition suite au décès de son défunt père et son arrivée au pouvoir qui a été assimilée à un coup d’Etat au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby organisera l’élection présidentielle à laquelle il est d’ailleurs candidat pour le 6 mai prochain.  

Au Gabon, un autre pays du bloc Afrique Centrale qui a enregistré un coup d’Etat en Août 2023, deux semaines seulement après celui intervenu au Niger, le tombeur de Ali Bongo Odimba est dans une logique d’organiser des élections et remettre le pouvoir aux civilx après une transition qui ne durera pas plus d’un an.

Ibrahim Moussa  

En mission de travail dans la région de Diffa, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Colonel Mahamane elhadji Ousmane était ce samedi 30 mars 2024, l’hôte des exploitants de la filière poisson des marchés demi-gros et celui du quartier Sabon Carré. Il était accompagné dans ce déplacement de la Présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) Mme Brah Réki Hassan Moussa, du gouverneur de la région, le général Ibrahim Bagadoma, du Maire président du Conseil de ville M. Dala Korodji et plusieurs responsables administratifs et coutumiers.

La pêche dans la région de Diffa, c’est une production annuelle allant de 6.000 à 20.000 voire 80.000 tonnes en période de forte crue avec des recettes avoisinant les 70 milliards F CFA a indiqué le Directeur Régional de l’Elevage de Diffa Boureima Sekou Halidou. Mais ce tableau allait être plus reluisant n’eut été les difficultés de plusieurs ordres auxquelles est confrontée la filière. Parmi ces difficultés figurent entre autres : le problème d’organisation des producteurs eux-mêmes, problème de commercialisation sur toute la chaine allant de la collecte en passant par la conservation et l’écoulement sur les marchés. S’agissant de ce dernier aspect, c’est au moins 70% de la production du poisson qui vendus de l’autre de la frontière chez le grand voisin, le Nigeria, ce qui du coût prive bon nombre de consommateurs nigériens de ce produit halieutique local bon marché pourtant très prisé par les consommateurs.

Face à ces difficultés majeures, le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et la délégation qui l’accompagne ont pris bonne note. Mahamane Elhadi Ousmane d’annoncer séance tenante aux producteurs les travaux entrepris au niveau de son département ministériel pour rendre opérationnel le marché demi-gros, cette infrastructure construite conjointement par le PRODAF, le PRSA et le PESLPAT sur un périmètre de trois (3) hectares.

Dans sa politique de redynamiser et sauvegarder la filière poisson, le Ministre Mahamane elhadji Ousmane a annoncé dans la foulé l’achat des camions frigorifiques et le parachèvement des comptoirs de stockage sur l’ensemble du pays. 1 milliards 250 millions F CFA dont 700 millions venant du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP et 400 millions F CFA du PRSA seront injectés dans les différentes réalisations a laissé entendre le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage.

Signalons que la pêche constitue une activité économique importante qui fait vivre de milliers de personnes dans cette région située à l’extrême Sud Est du pays et qui dispose de deux (2) importants cours d’eau à savoir : la Komadougou Yobé et le Lac Tchad.

Investir dans la pêche c’est aussi contribué à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, deux fléaux que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition veulent coûte que coûte bouter hors Niger conformément au programme de résilience adopté par le gouvernement.

La relance de cette activité à travers la construction de plusieurs infrastructures modernes va permettre aux exploitants de la filière poisson d’accroitre leurs revenus dans ce contexte de retour progressif des populations dans leurs terroirs avec l’amélioration de la situation sécuritaire.

 

 

Ibrahim Moussa

Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars 2024, une attaque terroriste a eu lieu dans le village de Kirtachi dans le département de Kollo, région de Tillabéri ont rapporté des sources non officielles.

L’attaque qui serait l’œuvre du groupe terroriste JNIM-AQMI qui opère dans la zone dite des trois (3) frontières (Burkina-Mali-Niger) a occasionné un (1) blessé par balle parmi les éléments de la Garde Nationale du Niger, la destruction de deux (2) véhicules, six(6) armes emportées, (une 12,7, deux M80, deux FM, un AK 47). La radio a aussi été saccagée, une moto emportée

Des sources dignes de foi indiquent que c’est vers 0OH34 minutes du matin que des éléments terroristes ont fait irruption dans les locaux de la Garde Nationale avant d’enlever un des leurs arrêté pour complicité terroristes qui était en garde à vue.

Jadis épargné par les incursions terroristes, le département de Kollo situé à une trentaine de kilomètres de Niamey est désormais rentré dans la danse.

Cette attaque intervient quelques jours seulement après une autre intervenue à Taguey dans le département de Bankilaré, région de Tillabéri qui a coûté la vie à 23 de nos vaillants Forces de Défense et de Sécurité.

Face à cette nouvelle donne, la présence d’un camp militaire dans cette zone est nécessaire pour contrecarrer les velléités de ces forces du mal qui veulent coûte que coûte semer la terreur au sein des populations.

La rédaction


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